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Le Parallèle

4 décembre 2010

Plumes végétales

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(Nantes, Tripode, 2 décembre 2010)

Automne, hiver.
Impermanence.

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4 décembre 2010

Lotus en automne (hivernal)

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(Nantes, Tripode, 2 décembre 2010)

3 décembre 2010

Prise dans la glace

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(Nantes, Tripode, 2 décembre 2010)

17 novembre 2010

Ile Kervegan

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(Nantes, 14 novembre 2010)

Photo prise du tram, ce qui explique le cadrage imparfait. Mais cette lumière est tellement belle que je ne peux pas ne pas la partager :)

11 novembre 2010

Ecorce de bouleau, 2

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(Avril et mai 2010)

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10 novembre 2010

Petite expérience non-photographique

(Écrit le 9 octobre, la date est "importante" parce que "Rien n'est fixe, tout change", citation très approximative -de ma part- de Lao Tseu ou peut-être Confucius)

Quoique...
J'aimerais bien parfois avoir un appareil photo serti autour du crâne, enfin, j'me comprends : une courroie maintiendrait l'appareil à mon crâne, l'appareil, lui serait fixé face à un œil (le droit de préférence), en accès direct et immédiat, et me permettrait, notamment et présentement, de capter instantanément l'expression des visages des gens que je croise sur mon chemin.
[J'ai toujours pensé que je suis née trop en retard ou, en l'occurrence, trop en avance :) ]

D'où m'arrive une telle idée ? Simplement de mon pied droit.
Ouhla ! se disent les habitués, et les visiteurs de passage, l'IzM (et autre pseudo...) aurait-elle pété une durite durant tout ce temps de silence ?

J'vous laisse deviner :mrgreen:

Sinon, ce jour ça fait sept semaines que je marche avec des béquilles (et c'est pas fini, sans elles, j'me prends pour un escargot et c'est pas mon trip) suite à une méchante entorse du pied droit (avec arrachement des ligaments, s'il vous plait, j'entends encore leur craquement et ça me fait frissonner).

Pour la petite histoire, au début j'ai eu un plâtre synthétique, posé pour quarante-cinq jours (!!!), mais le Ciel a dû entendre mon désespoir (sérieux, loin de moi l'idée de me plaindre, mais avez-vous déjà eu un plâtre -je passe les autres détails- en vivant seul(e) ? Pour moi, c'était l'enfer...), car au bout de trois jours mon pied s'est engourdi et deux jours plus tard, on m'a retiré le plâtre et fourni une attelle. Bienvenue, l'attelle, j'ai pu remarcher ! Lentement, c'est sûr, mais c'est mieux que le plâtre.
Pour finir avec cette histoire d'attelle, je l'ai virée il y a quinze jours, elle m'énervait et me faisait mal la nuit. Je n'ai gardé que la bande interne (mais elle commence à m'énerver elle aussi, sauf que pour le moment je ne peux pas m'en passer quand je dois sortir, ma cheville et ses ligaments ne sont pas encore remis, et j'ai toujours un léger hématome au bout du pied).

Bien sûr, quand je dois marcher hors de chez moi, je prends les béquilles.
Et là, c'est marrant, ou réconfortant, ou triste, ou énervant, suivant l'état d'esprit dans lequel je me trouve. Je suis pour l'heure à l'état de personne handicapée. Et je peux voir et sentir la réaction des gens face à une personne qui ne peut se déplacer sans ses béquilles (cannes anglaises pour être précise).
Je peux vous dire qu'une bonne partie n'est pas bienveillante, alors que ça me semble être la moindre des choses.
Si, sur mes deux pieds, sans béquilles, je me trouve sur un trottoir étroit (par chez moi, c'est une spécialité, comme le beurre blanc, le muscadet et les civelles) face à une personne avec des béquilles (c'est pareil avec une poussette ou un fauteuil roulant), je vais lui faire de la place, quitte à descendre sur le bitume, pour qu'elle puisse passer, et non passer en m'en foutant qu'elle doive s'arrêter ou poser une béquille dans le caniveau ou raser les murs au risque de faire trébucher sa béquille (eh oui, une béquille ça trébuche, contre la base d'un mur, un trottoir pourri -autre spécialité du coin- ou sur la terre ou les cailloux et les bosses d'un chemin pas très droit- p***** de béquilles).

Même chose à l'hypermarché. Avec mes deux béquilles, je ne peux pas porter de panier (je ne prends jamais de chariot, faut que je puisse soupeser le poids de mes courses, après je les porte sur un kilomètre dans mon sac-à-dos), alors je prends un panier à roulette, je mets une béquille dedans (en la priant de ne pas bouger, car elle a tendance à être indépendante, mais ça n'empêche pas qu'elle bouge voire tombe, pffff....), et je fais mes courses comme un escargot avec une canne à la main droite. Vous me direz, valide, ça arrive aussi qu'on se fasse griller la priorité dans les rayons et la grande allée. Mais valide, on peut facilement esquiver, se faufiler, accélérer (ou ralentir, c'est une option). Essayez avec des béquilles... Surtout quand on se trimbale un panier à roulette qui adore se prendre dans les chariots des autres.

Vingt dieux ! (s'cusez moi). Sont cons les gens. La plupart.

Ah j'y pense ! Les chauffeurs de bus aussi sont (parfois) cons. Depuis quelques années, à Nantes et dans l'agglomération, on monte par l'avant et on descend par l'arrière (plutôt le milieu, mais bon). Bête avec mes béquilles, que fais-je ? Je monte et m'avance pour être proche de la porte qui s'ouvre pour la descente. A quelques pas du siège convoité (le bus n'est jamais bondé quand je le prends, j'suis pas cinglée -enfin j'essaie), le chauffeur démarre. Je prévois le coup, au cas où, j'ai déjà vu faire avec des anciens pas bien vaillants sur leurs quilles, ou des mamans avec leurs poussettes, j'appuie donc fortement sur le sol avec ces p****** de admirables et réconfortantes cannes anglaise -c'est vrai ! Si elles n'existaient pas je serais bien malheureuse, condamnée à me prendre pour un escargot (j'me répète, je sais)- mais je subis la secousse, évidemment. Ouch ! Allez, on va dire qu'il a des horaires à respecter.
J'ai pris le bus trois fois en sept semaines, mais c'est vraiment parce que j'étais trop loin de mon point d'arrivée.

Ainsi, je constate que le bon sens et la bienveillance ne vont pas de soi. Si certaines personnes s'arrêtent ou se font toute mince pour raser un mur, un rayon de supermarché, ou descendent dans le caniveau, avec un sourire, beaucoup me regardent avec un brin de crainte, de colère, de mépris ou au mieux d'interrogation, comme si j'étais un danger pour leur intégrité. Et je ne parle pas de celles et ceux qui m'ignorent, comme si j'étais invisible et qui m'obligent à les laisser passer si je ne veux pas me faire bousculer. 

C'est pour ces raisons et ces expressions que j'aimerais avoir cet appareil photo qui n'existe pas. Pour capter ces images de la bassesse et/ou la faiblesse humaine, pour que ceux-là puissent voir leur visage et s'interroger sur leur motivations, conscientes ou non. Et s'apercevoir que leur négation, leur peur, leur colère, leur mépris ne les gardera pas de se retrouver, potentiellement, un jour, avec des béquilles ou dans un fauteuil roulant.

En fait, je m'en fiche un peu qu'on me fasse ça, en principe, je devrais pouvoir remarcher à une allure normale, sans béquilles, dans, disons, un mois (j'ai de l'espoir).
Mais je pense à tous ceux qui doivent, à vie, se déplacer avec des cannes ou en fauteuil roulant (je me limite à ces deux catégories mais je pourrais élargir à bien d'autres). Ils reçoivent les mêmes regards que moi, je n'en doute pas.
Un sourire, une politesse, une attention, et on peut se dire que tout n'est pas perdu pour l'espèce humaine. Dans le cas contraire, il vaut mieux ne pas être dépressif... et rêver à un appareil photo fixé au crâne, captant instantanément tous ces visages sombres pour ensuite les interroger : "Et vous Madame, Mademoiselle, Monsieur, que pensez-vous de votre expression à ce moment précis ?"

 

P.S. d'aujourd'hui : mon pied va mieux, plus d'hématome, quelques douleurs éparses, et je ne mets la bande que si je sais que dois marcher vite (comprendre si je suis pressée). Par contre les béquilles sont encore indispensables (toujours les histoires d'escargots -sauf que maintenant, je suis un escargot de course :mrgreen:) ; aujourd'hui ça fait onze semaines et quatre jours (c'est long, je vous jure).
Et puis, surtout, bonne nouvelle, depuis que j'ai écrit ce billet, ceux que je croise sont en majorité beaucoup plus avenants et polis (à part les irréductibles cons). Z'ont dû avoir peur de mon appareil photo du futur :mrgreen:

10 novembre 2010

Architectures

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(Rezé, 30 octobre 2010)

4 novembre 2010

Certains soirs...

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(30 octobre 2010, 18h49, 47°18 N)

Précision : pour cette photo ainsi que pour la précédente, c'est mon appareil qui a décidé du traitement. Qui me convient à merveille.
:)

1 novembre 2010

Toussaint

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(Rezé, Chapelle Saint-Lupien, 30 octobre 2010)

16 octobre 2010

Jonc fleuri

Ou butome à ombelle.

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(Nantes, Tripode, 8 juillet 2010)

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